57e session de la CEA : les pays appelés à développer des chaînes de valeur dans les secteurs compétitifs

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Riyad Mezzour, a présenté, mardi devant la 57ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique à Addis-Abeba, l’expérience de création des zones d’accélération industrielles (ZAE) au Maroc.
La ZLECAf est plus qu’un cadre juridique, elle est l’un des principaux chantiers de l’Agenda 2063 qui promet des opportunités d’emploi, la dignité et l’espoir aux peuples du continent, a indiqué M. Mezzour qui s’exprimait en tant que président de la 57ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
“La ZLECAf est le défi de notre génération,” a-t-il souligné, appelant à prendre des mesures audacieuses pour une meilleure mise en œuvre de cet accord dans un contexte mondial en pleine mutation.
Après avoir rappelé que depuis son retour à l’UA en 2017, le Maroc a joué le rôle de passerelle entre le Nord et le sud, entre les traditions et l’innovation et entre l’ambition et l’action, le ministre a relevé que l’Afrique doit dépasser son statut d’exportateur de matières premières et d’importateur de produits de consommation.
Il a, dans ce sens, appelé les pays africains à développer des chaînes de valeurs dans les secteurs où ils sont plus compétitifs, faisant observer que les politiques industrielles stratégiques du Maroc ont permis au Royaume de se positionner en tant que pôle international d’engrais avec la production de plus de 20 pc des besoins mondiaux en engrais.
Le Royaume a réussi aussi à se positionner en tant que centre africain de production de véhicules, a-t-il enchaîné, rappelant le projet de mobilité électrique Maroc-RDC-Zambie qui, a-t-il dit, démontre que l’Afrique peut être un acteur essentiel dans le marché mondial des véhicules électriques.
M. Mezzour a également estimé que l’Afrique doit bénéficier de ses ressources naturelles en développant l’industrialisation durable, en renforçant sa compétitivité industrielle et en assurant sa souveraineté industrielle, insistant sur l’importance d’une transition vers les énergies et les technologies renouvelables.
La ZLECAf doit être verte, inclusive et équitable, a-t-il insisté, faisant savoir que les énergies renouvelables représentent 45% du mix énergétique du Maroc, témoignant ainsi de l’engagement du Royaume en faveur du développement durable.
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