Différents entre Castel et Kadji : La décision de la justice renvoyée au 18 avril - FINECO

Différents entre Castel et Kadji : La décision de la justice renvoyée au 18 avril

Différents entre Castel et Kadji : La décision de la justice renvoyée au 18 avril

Malgré le feu vert de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) l’année dernière, les brasseurs camerounais continuent de contester ce rachat, estimant que cela donnerait à Castel une position trop dominante sur le marché de la bière du pays. La Cour de justice de la Cemac qui devait délivrer son délibéré le 28 mars a renvoyé sa décision au 18 avril prochain.

Au Cameroun, le cas Guinness secoue le secteur brassicole. Filiale du groupe Kadji, l’Union camerounaise de brasseries (UCB) s’oppose à l’autorisation donnée par les autorités communautaires à l’acquisition, il y a deux ans, de Guinness Cameroun par le groupe Castel. Une opération susceptible d’accroître sa position dominante sur le marché camerounais.

Il y a deux ans, l’Union camerounaise des brasseries (UCB) avait justifié sa décision d’attaque à travers un communiqué : « Pourtant, le 14 décembre 2022, au nom et pour le compte de UCB, nous avons formellement saisi les instances communautaires, pour : (1) obtenir des informations sur la transaction afin de permettre à notre cliente de faire valoir. ses droits et (2) requérir du CCC que les détails de l’opération soient publiés au Bulletin officiel de la CEMAC, tel que requis par les textes, de façon à permettre aux opérateurs brassicoles, aux associations de consommateurs et au public en général, de présenter leurs observations éventuelles sur les conséquences de cette opération sur le marché commun ».

« Voir les règles de concurrence ainsi piétinées par l’institution même qui est sensée veiller à leur parfaite application surprend et interroge à la fois ; la principale question étant celle de savoir pour quelle raison les autorités de la concurrence ont-elles choisi de contourner leur obligation de publicité et d’approuver une opération d’une telle envergure en catimini ».

Les protagonistes du différend opposant l’UCB à la commission de la Cemac devront patienter jusqu’au 18 avril pour connaître la décision des juges communautaires.