Projet ferroviaire SGR : Exim Bank of China octroie 1,5 milliard $ au Kenya - FINECO

Projet ferroviaire SGR : Exim Bank of China octroie 1,5 milliard $ au Kenya

Projet ferroviaire SGR : Exim Bank of China octroie 1,5 milliard $ au Kenya

La construction du deuxième volet du projet ferroviaire Standart Gauge Railway (SGR) va pouvoir débuter, grâce à un prêt d’environ 1,5 milliards de dollars accordé par Exim Bank of China au Kenya. À terme, il doit relier le port de Mombasa aux zones économiques spéciales de l’arrière-pays, en passant par Nairobi.

L’extension du chemin de fer s’inscrit dans la vision du Kenya de consolider sa position de principal hub portuaire et logistique d’Afrique de l’Est, statut âprement disputé par la Tanzanie qui exécute actuellement l’un des plus importants projets de voie ferrée d’Afrique.

Le Kenya a annoncé avoir obtenu de la China Exim Bank du financement supplémentaire pour l’extension de son réseau SGR qui devrait rallier l’Ouganda. D’après le ministre des Transports, Kipchumba Murkomen, le financement dont le montant n’a pas été dévoilé sera complété par le Fonds de développement ferroviaire du Kenya et la Banque africaine de développement (BAD). Les 2 pays recherchent aussi des partenaires privés pour financer la construction de certains tronçons.

Selon un planning dévoilé par le ministère des Transports, les travaux devraient reprendre en juillet sur les sections 2B et 2C, dont la construction estimée à 5,3 milliards USD avait été suspendue faute de financement.

Ce projet de chemin de fer binational vise améliorer l’accessibilité au port de Mombasa pour les importations et exportations des pays voisins enclavés, notamment l’Ouganda dont les relations commerciales avec le Kenya sont historiques.

La Chine, bailleur initial du projet, s’était désistée après la phase 1 dont qui portait sur un axe de 472 km entre Nairobi et Mombasa et un autre de 120 km entre Nairobi et Naivasha. À l’origine, le Kenya avait emprunté 5 milliards USD à l’Exim Bank pour financer la construction de ces 2 sections, mais elle s’était désengagée à cause de retards de remboursement de la dette par le gouvernement kenyan.