Subvention : La BAD et le Ghana signent un accord de 103 millions $ - FINECO

Subvention : La BAD et le Ghana signent un accord de 103 millions $

La BAD et le Ghana signent un accord de 103 millions $

La Banque africaine de développement (BAD) a signé le Programme indicatif d’opérations avec le Ghana pour des projets à mettre en œuvre entre 2024 et 2025.

Lors de l’assemblée générale annuelle 2024 de la BAD à Nairobi, au Kenya, un accord de subvention de 103 millions de dollars a été signé entre la Banque africaine de développement et le Ghana. Cet accord vise à financer des projets clés dans les petites et moyennes entreprises, l’agriculture, le développement des compétences et la numérisation. La ministre ghanéenne des Finances, Dr Mohammed Amin Adam, a signé au nom du Ghana et a exprimé sa gratitude envers la BAD pour son engagement continu en faveur du développement du pays.

Le programme comprend également la signature d’un document de stratégie nationale quinquennale pour 2024-2029, qui définit les secteurs prioritaires et les projets à soutenir par la banque. Le ministre a souligné l’importance d’un suivi et d’une supervision rigoureuse des projets pour garantir une utilisation optimale des ressources. Elle a critiqué les retards dans le déblocage des fonds par certaines agences, les qualifiant d’inacceptables, et a proposé des mesures pour accélérer le processus.

« Je m’engage à mettre en place un examen mensuel de tous les prêts et fonds destinés aux projets qui doivent être déboursés, afin que les rapports nous informent des défis auxquels nous sommes confrontés dans l’exécution des projets », a déclaré Dr Amin Adam. Elle a ajouté que les ministères, départements et agences concernés seront impliqués pour résoudre les problèmes identifiés et accélérer les décaissements.

Eyerusalem Fasika, le directeur national de la BAD au Ghana, qui a signé au nom de la banque, a affirmé que l’institution a toujours soutenu le Ghana à travers des subventions et implique diverses parties prenantes, y compris les organisations de la société civile, les représentants du secteur privé et d’autres entités, pour s’assurer que les avis d’experts sont intégrés dans la stratégie nationale.