Raffinerie : Afreximbank décaisse des prêts de 18 milliards $ pour Dangote

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a alloué en 2023 un total de 18 milliards de dollars à divers projets à travers l’Afrique, avec pour objectif stratégique de soutenir le raffinage de 50 % des 5 millions de barils par jour de production de pétrole brut du continent.

Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a qualifié l’année écoulée d’exceptionnelle pour la banque et ses opérations dans toute l’Afrique. Malgré les défis macroéconomiques persistants, la banque a augmenté ses décaissements de 8,7 pour cent, passant de 16,6 milliards de dollars l’année précédente à 18 milliards de dollars.

« Cela a porté le total de nos actifs et garanties à 37,2 milliards de dollars à la fin de 2023. Parallèlement à la croissance de nos actifs, nous avons également généré une valeur accrue pour nos actionnaires. Les revenus totaux du groupe Afreximbank ont ​​augmenté de 74,2 pour cent pour atteindre 2,6 milliards de dollars, avec des bénéfices en hausse de 66 pour cent pour atteindre 756 millions de dollars », a déclaré Oramah lors des réunions annuelles 2024 d’Afreximbank, qui intègrent le forum de commerce et d’investissement d’Africaribbean, à Nassau, aux Bahamas.

Il a également souligné les contributions des entités du groupe telles que le Fonds pour le développement des exportations en Afrique et Afrexim Shore, qui ont commencé à apporter de modestes contributions aux revenus et aux bénéfices de la banque.

« Notre objectif est de soutenir la création d’une capacité de raffinage qui garantira qu’au moins 50 pour cent des environ 5 millions de barils par jour de pétrole brut produits dans le golfe de Guinée soient raffinés en Afrique », a-t-il déclaré.

Oramah a souligné les réalisations et l’impact significatifs de la banque en 2023. Au-delà des chiffres financiers impressionnants, Oramah a souligné les projets de transformation et les vies positivement affectées par les initiatives de la banque.

Le soutien au projet Dangote s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large, comprenant un soutien combiné de 1,3 milliard de dollars pour construire une nouvelle raffinerie à Cabinda, en Angola, et rénover la raffinerie de Port Harcourt au Nigeria.