Banques marocaines : Fitch Ratings évalue à la hausse le bénéfice - FINECO

Banques marocaines : Fitch Ratings évalue à la hausse le bénéfice

Fitch Ratings évalue à la hausse le bénéfice

L’agence de notation Fitch Ratings prévoit une croissance du bénéfice net du secteur bancaire de 15 % à 20 % sur la période 2024-2025. Plusieurs paramètres contribuent à cette bonne notation du Royaume par Fitch Ratings, notamment la baisse des taux d’intérêt, l’amélioration des conditions macroéconomiques et l’accélération des grands projets d’infrastructures liés à la Coupe du Monde 2030.


L’agence de notation Fitch Ratings prévoit une croissance du bénéfice net du secteur bancaire de 15 % à 20 % sur la période 2024-2025. Plusieurs paramètres contribuent à cette bonne notation du Royaume par Fitch Ratings, notamment la baisse des taux d’intérêt, l’amélioration des conditions macroéconomiques et l’accélération des grands projets d’infrastructures liés à la Coupe du Monde 2030.

De son côté, le bénéfice d’exploitation moyen avant dépréciation équivalait à 4% des prêts bruts au 1er trimestre 2024 (annualisé). Ce qui constitue une marge raisonnable pour absorber les chocs liés à la qualité des actifs sans affecter négativement le capital. Et bien que certaines banques aient des marges de sécurité au-dessus des exigences réglementaires minimales, elles pourraient augmenter ou préserver les ratios de fonds propres par le biais d’émissions de droits, de versements de dividendes inférieurs ou d’une croissance plus faible.

Par ailleurs, il est vrai que la banque centrale a réduit son taux directeur de 25 pb à 2,75%. Mais, le réajustement des prêts se fera lentement, compte tenu des longues échéances des portefeuilles de prêts. Néanmoins, la rentabilité sera modérée par un coût du risque qui serait toujours élevé en 2024.

Dans ces conditions, l’agence prévoit une augmentation du bénéfice net du secteur de 15 à 20% sur la période 2024-2025. Enfin, la qualité des actifs reste faible, avec un ratio moyen de prêts consolidés de niveau 3 de 10,3% à fin 2023, et il est peu probable qu’elle diminue de manière décisive sans un marché secondaire pour les prêts non performants.