Kenya : Safaricom lève 117 millions $ grâce à un prêt local

Le plus grand opérateur de télécommunications du Kenya, Safaricom, a levé 15 milliards de shillings (116,73 millions de dollars) par le biais de la deuxième tranche d’un prêt lié au développement durable auprès d’un consortium de banques locales. Les fonds seront utilisés pour des investissements tels que la conversion de ses sites de transmission à l’énergie renouvelable au lieu du diesel coûteux.
L’entreprise, qui est détenue en partie par Vodacom (Afrique du Sud) et Vodafone (Grande-Bretagne), a lancé le programme de prêt lié au développement durable l’année dernière, lorsqu’elle a levé un montant similaire lors de la première tranche.
« Ce projet fait suite au succès des plateformes numériques que nous avons introduites, comme Hustler Fund et le programme de bons électroniques pour les engrais, et vise à avoir un impact durable sur le système de santé du Kenya », a déclaré Peter Ndegwa, PDG de Safaricom.
Le nouveau système permettra un système d’échange d’informations sur la santé pour améliorer l’interopérabilité entre les prestataires de soins de santé, ainsi que l’unification des dossiers patients dans les différents établissements sanitaires. Ce projet a comme objectif l’efficacité accrue, la réduction des erreurs et l’amélioration de la continuité des soins. En outre, un système intégré d’information de gestion hospitalière sera déployé pour numériser les établissements de santé publique.
La collaboration entre Safaricom et ses partenaires conduira également à la mise en place d’un cloud de santé hébergé localement, de fournir des terminaux tels que des tablettes et des PC, et de garantir une infrastructure de réseau mobile et fixe sécurisée pour les établissements de santé publics. L’initiative comprendra également des systèmes d’alimentation électrique de secours pour garantir des opérations ininterrompues.
Des mesures clés de cybersécurité sont prévues pour protéger les données des patients et se conformer aux lois kényanes sur la protection des données à caractère personnelles. Safaricom et ses partenaires comptent soutenir davantage le ministère de la Santé en proposant des formations au personnel de santé et en supervisant la gestion du projet et sa mise en œuvre à l’échelle nationale.
Cette initiative s’aligne avec la politique de santé du Kenya 2014-2030 adoptée par le gouvernement, qui vise à réduire de 48 % les décès dus aux maladies transmissibles et à ramener à des niveaux gérables les décès dus aux maladies non transmissibles et aux blessures. L’Etat veut atteindre une réduction globale de 31 % des décès.
L’IHTS représente un investissement stratégique pour un système de santé plus efficace, plus accessible et plus sûr au Kenya, rapprochant le pays des objectifs de santé universelle, profitable aussi bien aux patients qu’aux professionnels de santé et au gouvernement.
Les plus lus - Entreprises
-
Entreprises et investissements : Le top est donné pour la 3e édition du Guinea Investment Forum
-
Célébration des droits de femmes : En, Côte d’Ivoire Ecobank met l’accent sur l’investissement et l’inclusion financière
-
Maroc : Baisse du bénéfice net de la SNEP
-
Investissement : Medu Capital acquiert une part majoritaire au sein d’Optron Group
-
Côte d’Ivoire : Liste des entreprises habilitées à fournir des services postaux