Solidité financière : La JCR maintient la note de crédit triple A de la BADEA

L’Arab Bank for Economic Development in Africa (BADEA) semble en mesure de poursuivre sa mission sereinement, y compris en cas de nouveaux chocs en Afrique ou d’une poussée de son endettement. La banque de développement a vu sa note de crédit « AAA » à long terme en devises étrangères confirmée par la Japan Credit Rating Agency (JCR), avec une perspective stable.
L’agence de notations nippone JCR maintient sa notation « AAA » à l’égard de la BADEA. La notation est basée sur « le fort soutien » que la BADEA obtient des pays arabes qui sont ses actionnaires, « le rôle de premier plan qu’elle joue dans la coordination du soutien des pays arabes à l’Afrique, le statut de créancier privilégié dont elle jouit, sa structure financière solide et ses liquidités abondantes », justifie l’agence dans une note publiée le 13 novembre 2024. Fort logiquement, la perspective de la notation est « stable ».
La BADEA envisage de porter l’encours de la dette émise à environ 1,5 milliard d’euros à moyen terme, croient savoir les analystes de l’agence JCR.
La Japan Credit Rating Agency estime que même en cas d’instabilité géopolitique dans certains pays africains auxquels la BADEA accorde des prêts, – hypothèse qui porterait atteinte à la qualité des actifs prêtés –, la banque de développement « serait en mesure de maintenir sa base financière solide grâce à sa rentabilité élevée et au soutien important que lui apportent ses actionnaires arabes. »
Le rôle de la BADEA a évolué au fil de ses cinquante ans d’existence. En 2015, les prêts au secteur privé ont été ajoutés à ses opérations. Cependant, jusqu’à présent, ces prêts ont été limités à des prêts en deux étapes aux banques dans les pays africains, avec un minimum de prêts directs aux entreprises privées non financières, relate la JCR.
Qui observe une « caractéristique unique » de l’institution : ses pays actionnaires ne sont pas ses actionnaires. À la fin de l’année 2023, l’Arabie saoudite était le principal actionnaire avec une participation de 25,7 % et les pays du Golfe à revenu élevé détenaient une participation combinée de 62,1 %. À ses missions historiques, un amendement de 2024 sur les statuts a ajouté deux piliers d’opération supplémentaires : l’appui au développement des institutions du secteur privé dans les pays africains ; ainsi que le financement du commerce arabo-africain et le financement du commerce inter-africain.
Les plus lus - Banque & Assurance
-
Attijariwafa bank : Le groupe annonce le retour du Forum Afrique Développement
-
Nigeria : Access Holdings prévoit lever 1,5 milliard $
-
B4 du Risk Manager : NSIA Assurances lance la première édition
-
Banque : Afreximbank annonce une collaboration avec Grand Africa Initiative
-
Réassurance : Africa Re franchit le cap du milliard de dollars pour l’exercice 2023