Pétrole : Hausse des prix grâce à la Chine et à la géopolitique syrienne
Les cours mondiaux du pétrole ont augmenté depuis lundi, portés par les nouvelles mesures prises par la Chine pour relancer son économie et par l’incertitude qui plane sur l’avenir de la Syrie et du Moyen-Orient, pays riche en pétrole. Les prix du pétrole ont grimpé de près de 2% lundi, les marchés réagissant aux évolutions géopolitiques et économiques, notamment à la crise en cours en Syrie et aux changements de politique en Chine.
Cette hausse fait suite à des informations selon lesquelles le président syrien Bachar al-Assad aurait fui le pays ce week-end, alors que les rebelles islamistes avançaient vers Damas. Ce bouleversement politique a suscité des inquiétudes quant à d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement en pétrole dans la région, entraînant une hausse des prix.
Pendant ce temps, en Chine, le président Xi Jinping et de hauts responsables ont annoncé leur intention d’adopter une politique monétaire plus « assouplie » pour stimuler l’économie en 2024.
Cette décision intervient alors que la deuxième économie mondiale est confrontée à des défis croissants, notamment une faible consommation intérieure, une crise immobilière persistante et une dette publique en hausse. Ces facteurs mettent sous pression les objectifs officiels de croissance de Pékin pour l’année.
Les marchés mondiaux suivent également de près les conséquences du second mandat de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le président élu a annoncé un retour à une politique commerciale agressive, suscitant des craintes de tensions renouvelées entre les Etats-Unis et la Chine, deux des plus grandes économies mondiales.
« C’est un jour historique dans l’histoire du Moyen-Orient », a déclaré dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « En collaboration avec le ministre de la Défense et avec le soutien total du Cabinet, j’ai ordonné hier à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon et des positions dominantes à proximité », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous ne permettrons à aucune force hostile de s’établir à notre frontière. »