Aménagement hydroagricole : le Mali approuve 2 projets - FINECO

Aménagement hydroagricole : le Mali approuve 2 projets

Aménagement hydroagricole : le Mali approuve 2 projets

Le gouvernement du Mali a approuvé le vendredi 3 janvier dernier en Conseil des ministres, deux projets visant à renforcer l’aménagement hydroagricole dans la zone de N’Débougou associée au périmètre irrigué de l’Office du Niger pour un coût total de plus de 10,6 milliards de francs CFA (16,8 millions $).

Au Mali, les initiatives se multiplient pour développer l’irrigation et améliorer la gestion de l’eau dans des zones agricoles stratégiques. Les deux projets, d’un coût total de plus de 10,6 milliards de francs CFA (environ 16,8 millions de dollars), sont essentiels pour améliorer les infrastructures d’irrigation et de drainage dans cette région clé pour l’agriculture malienne.

Le premier projet consiste en la construction et la réhabilitation du système de drainage dans la zone de N’Débougou, avec un investissement de 5,25 milliards de francs CFA (8,3 millions de dollars). Ce projet a été confié à un groupement d’entreprises formé par China Zhong Hao Limited et Zhongao Construction Ingénierie Outre-Mer-Mali-Sar. Le délai d’exécution de ce projet est prévu pour 16 mois, en excluant la saison des pluies, une période pendant laquelle les conditions de travail sont moins favorables.

Le second projet concerne la réhabilitation de la zone irriguée N’Débougou IV. Ce projet, qui vise à améliorer la gestion de l’irrigation et la productivité agricole, a été confié à un autre groupement d’entreprises, composé de l’Entreprise Générale Mamadou Konaté et de l’Entreprise Abdoulaye Diawara. Comme pour le premier projet, la durée d’exécution est de 16 mois, en dehors de la saison des pluies.

Une fois ces projets terminés, ils permettront d’améliorer significativement la gestion de l’eau dans la région de N’Débougou, une zone agricole stratégique pour la production de riz, la principale céréale cultivée et consommée au Mali. Grâce à ces améliorations dans les systèmes d’irrigation et de drainage, la productivité des petits exploitants agricoles devrait augmenter, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs nationaux en matière de sécurité alimentaire et de développement agricole durable.