Sénégal : La Banque mondiale injecte 57,5 millions d’euros dans l’économie

La Banque mondiale vient de débloquer un financement supplémentaire de 57,5 millions d’euros en faveur du Sénégal. Objectif : soutenir la transformation économique du pays et stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes, les femmes et les petites entreprises.

Ce financement vise à appuyer le Programme pour l’emploi, la transformation économique et la relance du Sénégal, à travers le renforcement de la compétitivité, la promotion de l’innovation technologique, l’amélioration de l’accès au financement et l’encouragement de l’investissement privé, précise un communiqué de la BM, relayé par les médias locaux.

Cette enveloppe budgétaire servira également à la mise en œuvre des réformes liées à la planification de l’industrialisation, l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’innovation, fait remarquer la même source, notant que le prêt concessionnel de la BM contribuera aussi à doper la compétitivité d’entreprises dirigées par des femmes et les entreprises utilisant aussi les technologies intelligentes adaptées aux enjeux climatiques.

« Ce financement reflète l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du Sénégal visant à faire progresser le secteur privé, en particulier les microentreprises, les petites et moyennes entreprises (MPME) et à créer davantage d’emplois », souligne la directrice de la division chargée du Sénégal à la Banque mondiale, Keiko Miwa, citée dans le communiqué.

La préparation « rapide » et « concertée » de ce financement de la Banque mondiale illustre « l’engagement commun » de l’institution financière à fournir un « appui financier et technique à la fois opportun et porteur d’impact pour le Sénégal », poursuit-elle, notant que ce programme « contribuera à stimuler les opportunités économiques et à favoriser la création d’emplois à travers le pays, notamment en faveur des jeunes et des femmes », en renforçant les micro, petites et moyennes entreprises et en améliorant la compétitivité des chaînes de valeur prioritaires.