Appuie aux réformes économiques : la Somalie obtient 125 millions $ de la Banque mondiale - FINECO Appuie aux réformes économiques : la Somalie obtient 125 millions $ de la Banque mondiale - FINECO

Appuie aux réformes économiques : la Somalie obtient 125 millions $ de la Banque mondiale

Appuie aux réformes économiques : la Somalie obtient 125 millions USD de la Banque mondiale

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé un deuxième financement des politiques de développement (DPF) en faveur de la République fédérale de Somalie. Ce soutien, d’un montant de 125 millions de dollars, est octroyé sous forme de don par l’Association internationale de développement (IDA).

Cette subvention a pour objectif de promouvoir la résilience économique à travers des finances publiques plus durables et le développement d’un secteur privé compétitif, capable d’absorber les chocs.

Le DPF facilitera les réformes visant à consolider la viabilité des finances publiques, notamment par l’augmentation des recettes fiscales et l’amélioration de l’efficacité des dépenses. L’objectif est de jeter les bases d’un financement durable du développement et de réduire la dépendance du pays à l’aide extérieure.

L’opération favorisera également l’augmentation des investissements dans les énergies renouvelables et l’amélioration de l’accès à l’électricité, avec pour objectif d’atteindre 50 MW de capacité d’énergie renouvelable d’ici décembre 2026.

Concernant le secteur privé, le DPF soutiendra notamment le développement de la microfinance et de l’assurance contre la sécheresse, en simplifiant l’accès au financement pour les femmes ne disposant pas de compte bancaire, contribuant ainsi à l’égalité des sexes.

« Ces réformes visent à améliorer l’efficacité, la transparence et la responsabilité des institutions publiques, créant ainsi un environnement propice à l’investissement privé et à la création d’emplois », a déclaré Hideki Matsunaga (photo à gauche), responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Somalie.

Malgré une croissance modérée, en raison de la fragilité persistante et de la baisse de l’aide étrangère, les réformes mises en œuvre dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et post-PPTE ont soutenu une dynamique économique positive. À moyen terme, le PIB réel devrait croître entre 3 % et 4 %, selon la Banque mondiale. Toutefois, les perspectives restent menacées par des risques climatiques, politiques et sécuritaires.