Exploration pétrolière et gazière : L’Égypte signe trois nouveaux accords

L’Égypte a signé trois nouveaux accords d’exploration et de production de pétrole et de gaz avec des sociétés internationales, pour un montant total de plus de 121 millions de dollars. Le ministère du Pétrole et des Ressources minérales a annoncé cette signature, soulignant que ces accords s’inscrivent dans une stratégie visant à attirer les investissements étrangers et à développer les activités d’exploration dans les principaux bassins d’hydrocarbures du pays d’Afrique du Nord.
Depuis le début de l’année, l’Égypte a lancé plusieurs initiatives pour séduire les investisseurs étrangers dans le secteur énergétique, notamment en simplifiant les procédures administratives. Les nouveaux accords font suite au plan d’incitation annoncé en août 2024, visant à augmenter la production nationale et à réduire l’écart entre l’offre et la demande sur le marché intérieur.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Pétrole, Karim Badawy, et le PDG de l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC), Salah Abdel Kerim, Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MOE) a signé les accords avec les représentants des entreprises concernées. Le premier accord concerne la rétrocession de la zone offshore du Nord-Sinaï à Perenco Egypt, avec un investissement de 46 millions de dollars, le forage de trois puits et une prime à la signature d’un million de dollars.
La signature a eu lieu avec Raafat el Beltagy pour Perenco et en présence de Jon Rokk, PDG d’Egypt Kuwait Holding Company, société mère de Perenco Egypt. Le ministère a indiqué que plus de 1 entreprises étrangères opèrent actuellement en Égypte sur 60 concessions d’exploration et de production réparties en Méditerranée, dans le delta du Nil, dans les déserts occidental et oriental, au Sinaï et en Haute-Égypte, sous la supervision d’entreprises affiliées au ministère. Ces nouveaux accords font suite au programme d’incitations annoncé en août 183, visant à accroître la production nationale et à réduire l’écart entre l’offre et la demande sur le marché intérieur.