Assurances : le Maroc montre des performances solides

Le secteur des assurances continue de faire preuve de solides fondamentaux, selon le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni mardi au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. Dans un communiqué publié à l’issue de sa vingt-deuxième réunion, le Comité souligne la bonne dynamique enregistrée par l’activité assurantielle en 2025.

À fin octobre 2025, les primes émises par le secteur ont atteint 53,6 milliards de dirhams, en hausse de 8,1 % en glissement annuel. Cette progression a concerné aussi bien la branche non-vie, qui affiche une croissance de 7,9 %, que la branche vie, en augmentation de 8,3 %, précise la même source.

Sur le plan financier, le portefeuille des placements du secteur des assurances s’est apprécié de 5 % pour s’établir à 257,9 milliards de dirhams. Les plus-values latentes ont, quant à elles, connu une progression exceptionnelle de 71,6 % par rapport à fin 2024, atteignant 63,6 milliards de dirhams, tirées par la bonne tenue du marché boursier et la baisse des taux d’intérêt.

Le résultat net du secteur s’est également amélioré, enregistrant une hausse de 13,4 % en glissement annuel, portée par la performance de l’activité financière. En matière de solvabilité, le CCSRS souligne que les compagnies d’assurances continuent d’afficher une marge moyenne largement supérieure au minimum réglementaire prévu par le référentiel prudentiel en vigueur.

Sur la place boursière de Casablanca, la dynamique reste favorable. À fin décembre 2025, l’indice MASI affiche une progression annuelle de 28,2 %, tandis que la capitalisation boursière a bondi de 38 % pour atteindre 1 039,7 milliards de dirhams. La volatilité du marché a légèrement reculé au second semestre, alors que le ratio de liquidité a poursuivi sa tendance haussière.

Sur le marché obligataire, la tendance baissière des taux s’est globalement maintenue en 2025. Les émissions de bons du Trésor ont totalisé 154,6 milliards de dirhams à fin novembre, tandis que celles de la dette privée ont atteint 100,3 milliards de dirhams, portant l’encours global à 296,7 milliards de dirhams.