Pétrole ouest-africain : fret en repli et NNPC prépare des cessions d’actifs

Le marché du pétrole brut ouest-africain est demeuré globalement stable lundi, dans un contexte de faible activité, tandis que les taux de fret maritime ont enregistré un repli, contribuant à détendre légèrement les conditions commerciales. « Le marché était très calme », a indiqué un opérateur, soulignant que la baisse des coûts de transport a allégé les pressions observées ces dernières semaines.

Selon les données de Riverlake, une précédente flambée des taux de fret avait pesé sur les échanges de brut ouest-africain. Toutefois, les niveaux pratiqués sur les principales routes d’exportation de la région se sont assouplis ces derniers jours, redonnant un peu de marge aux négociants, même si la demande reste modérée.

Parallèlement, NNPC Limited, la compagnie nationale d’énergie du Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique, a lancé un appel d’offres en vue de céder des participations dans certains de ses actifs pétroliers et gaziers. Cette initiative, révélée par un document d’invitation consulté lundi par Reuters, s’inscrit dans la stratégie de réorganisation du groupe. Le document ne précise toutefois ni le montant attendu ni la taille des participations mises en vente, et NNPC n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Dimanche, le directeur général du groupe, Bashir Ojulari, a indiqué que la production pétrolière de NNPC devrait atteindre 1,8 million de barils par jour en 2026, contre environ 1,7 million cette année. La production de gaz est également appelée à poursuivre sa progression. Selon lui, cette trajectoire positive est le résultat des réformes structurelles introduites par la loi sur l’industrie pétrolière, qui permet désormais à NNPC de fonctionner comme une entreprise orientée vers le profit, sans dépendre des allocations fédérales.