Cameroun: Oriole Resources plc annonce le renouvellement de son permis

Oriole Resources a fait le point sur sa propriété de calcaire de Wapouze ( » Wapouze » ou la » propriété « ), détenue à 85 % et située dans le nord du Cameroun. La licence de Wapouze a été renouvelée pour une période supplémentaire de deux ans, avec un programme de travail approuvé axé sur l’exploration du calcaire. Bien qu’initialement explorés pour l’or, les échantillons de calcaire affleurant ont montré une chimie appropriée pour être classés comme matériau carbonaté à haute teneur, potentiellement utilisable principalement dans l’industrie du ciment au Cameroun.
La société d’exploration aurifère britannique Oriole Resources a annoncé avoir obtenu le renouvellement de sa licence d’exploration de calcaire à Wapouzé, au Cameroun, pour une durée de deux ans. Initialement délivrée pour l’exploration aurifère en 2019, cette licence a fait l’objet d’un changement de substance validé par le gouvernement en septembre 2023. Ce revirement s’explique par le potentiel économique limité des anomalies aurifères identifiées dans la zone. Toutefois, une analyse approfondie des données a révélé la présence en grande quantité de matériaux carbonatés affleurants, ouvrant des perspectives industrielles intéressantes, notamment pour répondre à la forte demande de calcaire dans l’industrie locale du ciment.
Lors de ses premières recherches, la société avait découvert une grande quantité de roches carbonatées, contenant du marbre et du calcaire, sur son projet aurifère de Wapouzé, situé au nord du Cameroun. Sur les 14 échantillons d’éclats de roche collectés et analysés en laboratoire, 13 se sont révélés être des minerais de haute qualité, exploitables dans la production de ciment. Selon les analystes, le calcaire présente en effet une alternative avantageuse au clinker, principal composant du ciment Portland, dont la production génère environ 8 % des émissions mondiales de CO2. La fabrication du clinker nécessite de chauffer du calcaire et de l’argile à des températures très élevées (environ 1450°C), un processus énergivore et polluant. L’intégration du calcaire comme substitut partiel au clinker permettrait de réduire significativement ces émissions. Des études estiment que remplacer 20 à 30% du clinker par du calcaire pourrait diminuer les émissions de CO2 de près de 20%.
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