Egypte : Plus de 2 000 entreprises épinglées pour non-respect du salaire minimum
En Egypte, le ministère du Travail a dressé 2 196 procès-verbaux pour non-respect du salaire minimum depuis début octobre, intensifiant les contrôles prévus par la nouvelle loi sur le travail n°14/2025.
Le ministère du Travail a enregistré un total de 2 196 procès-verbaux pour non-respect du salaire minimum depuis le début du mois d’octobre, confirmant l’intensification des contrôles pour garantir la mise en œuvre de la nouvelle loi sur le travail n°14 pour 2025, selon un communiqué du ministère.
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Ce lundi 27 octobre, le ministère du Travail a publié les résultats de la période du 15 au 22 octobre. Durant cette période, plus de 700 entreprises ont été contrôlées, et près de la moitié a reçu des procès-verbaux pour non-respect du salaire minimum. En plus, « 380 autres entreprises se sont vues accorder un délai pour corriger leurs contrats de travail », a expliqué le communiqué sans préciser les contraventions de ces contrats.
« La surveillance sera renforcée sur le terrain et des mesures légales seront prises contre les contrevenants, avec un durcissement des amendes en cas de récidive ou d’augmentation du nombre de travailleurs lésés », a annoncé le communiqué.
Ces données s’ajoutent aux résultats de la première quinzaine d’octobre, lors de laquelle 6 192 entreprises avaient été contrôlées, selon un communiqué du ministère publié le 17 octobre. Cette étape avait déjà abouti à 1 858 procès-verbaux pour le salaire minimum, et à l’octroi d’un délai à 2 353 entreprises pour régulariser leurs contrats.
Le ministère avait initié ces campagnes le 1er septembre, date d’entrée en vigueur de la nouvelle législation.
Après une première phase axée sur les permis de travail des étrangers, la phase actuelle cible prioritairement « le respect du salaire minimum, la régularisation des contrats, ainsi que les normes de sécurité et de santé au travail », a précisé le communiqué.
Dans une économie où presque 6 personnes sur 10 travaillent dans le secteur privé de façon informelle, la nouvelle loi vise à créer un environnement de travail équilibré et sécurisé.
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