Inclusion financière: Lendable décroche un prêt de 45,6 millions USD pour l’Afrique

La Société financière internationale (SFI) a accordé un prêt de 45,6 millions USD au fonds géré par Lendable Inc., une société de gestion d’actifs spécialisée dans le financement des fintechs opérant dans les marchés émergents et les économies en développement.

A ce stade, le montant total visé n’a pas été communiqué, mais des démarches de mobilisation de capitaux sont en cours auprès d’investisseurs. La Société financière internationale (SFI), branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a annoncé dans une note publiée le mercredi 23 avril 2025 qu’elle envisage d’y investir jusqu’à 45,6 millions de dollars.

Le LMFCF II sera un fonds de dette privée à capital fixe, établi pour une durée de sept ans. Il comprend une période d’investissement de cinq ans, suivie d’une phase de remboursement de deux ans. Les ressources mobilisées seront orientées vers des fintech fournissant des services financiers aux particuliers, aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), y compris celles dirigées par des femmes, ainsi qu’aux acteurs de l’écosystème numérique dans les régions ciblées.

Ce nouveau véhicule d’investissement succèdera au LMFCF I, un fonds d’impact mixte, clôturé en janvier 2023 à hauteur de 110 millions de dollars. Il avait pour mission de financer des fintech actives en Afrique et en Asie du Sud-Est, apportant des solutions de crédit aux MPME et soutenant le développement des infrastructures numériques.

Créée en 2014 par Daniel Goldfarb et Dylan Fried, Lendable gère un portefeuille de fonds dédié à la dette privée dans les marchés émergents. A fin décembre 2024, la société affichait 356 millions de dollars d’actifs sous gestion. Son taux de rendement interne net (TRI) depuis sa création s’établissait à 13,15% par an.

Lendable a investi avec succès 576 millions $ via quatre fonds répartis dans 18 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à fin 2024. Elle affiche des résultats intéressants, avec des amortissements de capital ne s’élevant qu’à 2,3% à la même date.