Intégration régionale : la Banque centrale d’Égypte intègre le PAPSS - FINECO

Intégration régionale : la Banque centrale d’Égypte intègre le PAPSS

Intégration régionale : la Banque centrale d’Égypte intègre le PAPSS

La Banque centrale d’Égypte (CBE) a officiellement approuvé son adhésion au Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS). L’annonce initiale de cette intégration, faite en novembre 2024, a été confirmée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). À ce jour, 14 banques centrales africaines ont déjà rejoint le PAPSS.

Dans le cadre d’une démarche stratégique importante alignée sur ses efforts continus pour développer et intégrer l’infrastructure financière à travers l’Afrique, la Banque centrale d’Égypte (CBE) a annoncé sa décision de rejoindre le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), à compter de novembre 2024. Cette initiative, confirmée publiquement par la Banque africaine d’import-export, s’appuie sur les bases opérationnelles du système qui ont débuté en 2022.

Le Système africain de paiement et de règlement regroupe actuellement 14 banques centrales de différents pays africains, dont le Nigéria, le Ghana, le Libéria, la Guinée, la Gambie, la Sierra Leone, Djibouti, le Zimbabwe, la Zambie, le Kenya, le Rwanda, le Malawi, la Tunisie et les Comores, ainsi que plus de 50 banques commerciales. L’objectif principal de ce collectif est de renforcer le commerce transfrontalier, en permettant le règlement des transactions en utilisant les monnaies nationales plutôt que de s’appuyer sur des devises étrangères telles que le dollar américain.

L’adhésion de la CBE à ce système représente une avancée cruciale dans l’intégration du cadre financier égyptien dans le paysage africain plus large. Il vise à faciliter un système de paiement rapide et sécurisé pour les échanges commerciaux entre les pays africains, générant des avantages économiques tangibles en réduisant la dépendance aux devises étrangères et en rationalisant les processus de règlement. Cette progression devrait favoriser une croissance économique et commerciale durable sur tout le continent.

L’Égypte souhaite tirer des avantages partagés de sa participation à ce système, anticipant des bénéfices significatifs qui pourraient avoir un impact positif sur divers indicateurs économiques et sociaux. L’expansion des échanges commerciaux – à la fois des exportations et des importations – permettra aux États membres, en particulier à l’Égypte, de tirer parti des avantages préférentiels associés au fait d’être parmi les premiers pays à rejoindre ce groupe collaboratif. À mesure que le volume des échanges augmentera, les possibilités d’exonération des droits de douane ou des taxes sur certains biens échangés augmenteront également, ce qui pourrait entraîner une réduction des coûts de production locale et des biens importés, ce qui profitera en fin de compte aux consommateurs grâce à des prix plus bas et à une diminution des taux d’inflation.