Nigeria : La production de pétrole brut atteint 1,6 mbpd en juillet

La Commission nigériane de réglementation du pétrole en amont (NUPRC) a annoncé une augmentation de la production quotidienne de pétrole brut au Nigeria, de 1,25 million de barils par jour (mbpd) en juin à 1,61 mbpd au 23 juillet.

C’est ce qu’a révélé Gbenga Komolafe, le directeur général de la Commission NUPRC, qui s’est adressé à la commission spéciale de la Chambre des représentants lors de l’audience publique/d’enquête de deux jours sur les vols/pertes de pétrole.

Selon le CCE, le Nigeria reste le plus grand producteur de pétrole brut d’Afrique, avec des réserves prouvées de 37,50 milliards de barils et une capacité de production d’environ 2,19 millions de barils par jour (mbpd).

Il a déclaré : « Le Nigéria est confronté à des défis considérables, qui touchent en particulier les terminaux de Bonny, Brass et Forcados. Cela a incité la Commission à utiliser un suivi de la production de bout en bout et une méthodologie de bilan massique pour comptabiliser avec précision les pertes et les différencier des pertes opérationnelles.

D’autres innovations visant à garantir la responsabilité selon Komolafe incluent le règlement sur la déclaration avancée de cargaison (ACD) qui garantit qu’aucun pétrole brut n’est exporté sans comptabilité appropriée et attribue un numéro d’identification unique (UIN) à chaque cargaison, le règlement sur le comptage en amont, qui impose des systèmes de comptage fiables pour comptabiliser toute la production et les exportations d’hydrocarbures, ainsi que le suivi du fret en temps réel et la documentation numérique pour améliorer la visibilité et l’efficacité des opérations de fret.

Il a expliqué qu’avec pour mandat de superviser les opérations d’exploration, de développement, de production et de levage de pétrole brut et de gaz naturel, le NUPRC réglemente à la fois les aspects techniques et commerciaux des opérations dans le secteur pétrolier en amont du pays, garantissant une génération optimale de recettes fiscales, la collecte de redevances et l’analyse comparative des coûts.

« D’autres domaines d’intérêt majeur pour la Commission comprennent la garantie de la continuité des activités et de la durabilité de la production à faible coût, la mesure précise et le paiement ponctuel des redevances, l’approvisionnement ininterrompu en pétrole brut et en gaz naturel du marché intérieur et le maintien des normes de sécurité, de santé et d’environnement.

« La loi sur l’industrie pétrolière de 2021 accorde à la Commission plusieurs mandats statutaires dans les domaines de l’étalonnage et de la certification des systèmes et équipements de mesure, de la publication de rapports et de statistiques sur les opérations en amont, de la surveillance réglementaire et de la délivrance de certificats de qualité et de quantité pour les exportations, et de la détermination des prix fiscaux du pétrole brut et des condensats », a-t-il déclaré. Selon Komolafe, les stratégies de la Commission visent à optimiser la production, à améliorer la surveillance réglementaire et à garantir une mesure et une comptabilité précises.

Il a également noté que la Commission a donné la priorité à l’amélioration de la disponibilité des plates-formes et à la réduction des temps non productifs en libérant des réserves de pétrole brut lourd via des ateliers industriels. Ces initiatives aident également les nouveaux titulaires de licences de prospection pétrolière (PPL) à obtenir leur premier pétrole, entre autres initiatives.

Il a donc réaffirmé l’engagement du NUPRC à poursuivre ses échanges avec les parties prenantes pour optimiser la production pétrolière du Nigéria et maintenir sa position de leader dans le secteur énergétique africain.