Maroc : les recettes touristiques en légère hausse à fin mars 2025

Au premier trimestre 2025, les recettes touristiques du Maroc ont atteint 24,62 milliards de dirhams (plus de 2 milliards d’euros), enregistrant une hausse de 2,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office des Changes. Cela représente un gain de 579 millions de dirhams en glissement annuel.

Les recettes de voyages poursuivent leur dynamique haussière, atteignant 24,62 milliards de dirhams à fin mars 2025, soit une augmentation de 2,4% par rapport à la même période de l’année précédente (+579 millions de dirhams). Parallèlement, les dépenses des voyages effectuées par les Marocains à l’étranger progressent de 4,8%, s’établissant à 7 milliards de dirhams, contre 6,68 milliards un an auparavant (+323 millions de dirhams).

Le solde de la balance des voyages reste largement positif, se chiffrant à +17,62 milliards de dirhams à fin mars 2025, en hausse de 1,5% par rapport à la même période en 2024 (+256 millions de dirhams). Cette évolution témoigne d’un maintien du secteur touristique comme levier majeur d’excédent dans la balance courante du pays.

Les recettes touristiques en devises ont atteint un niveau sans précédent de 112 milliards de dirhams (MMDH) en 2024, affichant une progression remarquable de 43% par rapport à 2019 et une hausse de 7% comparée à 2023, indique le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

Du côté des investissements directs étrangers (IDE), le flux net enregistre une forte progression de +63,6%, atteignant 9,15 milliards de dirhams, contre 5,59 milliards à fin mars 2024. Cette performance s’explique par une double évolution favorable : d’un côté, les recettes IDE bondissent de 24,6% pour s’établir à 12,97 milliards de dirhams, tandis que de l’autre, les dépenses IDE reculent de 20,8%, à 3,8 milliards de dirhams contre 4,89 milliards un an plus tôt.

En revanche, les transferts des Marocains Résidant à l’Étranger (MRE) s’inscrivent en baisse. Ils atteignent 26 milliards de dirhams à fin mars 2025, contre 27 milliards un an auparavant, soit une contraction de 6,2% correspondant à 1,7 milliard de dirhams. Ce repli, bien qu’à relativiser dans le contexte d’un haut niveau historique atteint ces dernières années, constitue une évolution à surveiller de près.