Nigéria : Les banques rouvrent les cartes Naira pour les dépenses internationales

Les banques nigérianes autorisent à nouveau les transactions internationales avec des cartes de débit en naira, mettant fin à une pause de trois ans due à une pénurie de dollars.

Ce renversement significatif reflète la confiance croissante dans le marché des changes du Nigéria, l’impact des réformes de la politique monétaire et la reprise de l’activité des banques et des cartes bancaires nigérianes pour faciliter les transactions transfrontalières.

Dans un communiqué distinct adressé aux clients cette semaine, deux banques ont confirmé la reprise de l’utilisation internationale de leurs cartes Mastercard et Visa naira, une mesure qui pourrait soulager des millions de Nigérians qui dépendent de ces cartes pour les paiements mondiaux, les abonnements et les achats en ligne.

United Bank for Africa (UBA), présidée par Tony Elumelu, a annoncé que ses cartes naira premium, y compris les variantes Gold, Platinum et World, peuvent désormais être utilisées à l’échelle internationale sur les distributeurs automatiques de billets, les machines PoS et les plateformes en ligne.

« Conformément à notre engagement continu à vous offrir des expériences bancaires fluides et améliorées, nous sommes heureux de vous informer que toutes les cartes UBA Premium Naira et leurs variantes mondiales sont désormais activées pour les transactions internationales », indique le communiqué.

« Cela signifie que vous pouvez désormais utiliser votre carte Premium Naira pour les paiements quotidiens, les achats en ligne, les transactions aux points de vente et aux distributeurs automatiques de billets dans le monde entier, avec plus de facilité et de flexibilité. » a ajouté UBA.

La décision de la banque est particulièrement notable compte tenu de sa vaste clientèle en Afrique et dans la diaspora. Les analystes du secteur estiment que la réactivation des cartes en nairas témoigne d’un retour de la confiance dans le système de change et d’un assouplissement des restrictions autrefois jugées nécessaires pour gérer la volatilité.