Nigéria : Rebond du naira prévu en 2025 - FINECO

Nigéria : Rebond du naira prévu en 2025

Un ancien patron du FMI condamné à 4 ans de prison La Nouvelle Tribune Amos Traoré 20 décembre 2024 84 mots Français LNTRB Copyright 2024 La Nouvelle Tribune - Tous droits réservés L'ancien directeur général du FMI et ex-ministre espagnol de l'Économie, Rodrigo Rato, a été condamné à une peine de prison de quatre ans, neuf mois et un jour, assortie d'une amende de plus de 2 millions d' euros, pour corruption, blanchiment et fraudes fiscales. Cette décision du tribunal supérieur de Madrid découle de l'utilisation d'un rése... L'ex-directeur du FMI Rodrigo Rato a été condamné à plus de quatre ans de prison et à plus de 2 millions d'euros d'amende pour des faits de corruption et des délits fiscaux portant sur son patrimoine, a annoncé vendredi un tribunal madrilène. Ancien ministre espagnol de l'Économie, M. Rato, qui a déjà écopé de quatre ans et demi de prison en 2018 dans l'un des volets de l'affaire Bankia, a cette fois-ci été condamné par le tribunal supérieur de justice de Madrid à quatre ans, neuf mois et un jour de prison pour "trois délits fiscaux, un délit de blanchiment d'argent et un délit de corruption", selon un communiqué. Les trois pays de l’AES rejettent le délai de rétractation de six mois accordé par la Cedeao Maroc diplomatiqueil y a 15 minutes CEDEAO Les autorités au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ont rejeté le délai de rétractation de six mois accordé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avant leur retrait définitif, selon une déclaration commune publiée dimanche soir. Les trois pays qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont annoncé en janvier leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 pays ouest-africains. Lors d’un sommet tenu dimanche dernier à Abuja, au Nigeria, la CEDEAO a annoncé un délai de rétractation de six mois pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision après la date de leur départ officiel, fin janvier 2025. Les trois pays, qui forment l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé il y a plusieurs mois leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 États et qu’ils jugent instrumentalisée notamment par l’ancienne puissance coloniale. Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu (à gauche) et le président de la commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray (à droite), lors de la séance d’ouverture de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, le 15 décembre 2024, à Abuja, au Nigeria. © Kola Sulaimon/AFP A lire : Cinq questions pour comprendre les étapes à venir du divorce entre la Cedeao et l’AES Lors d’un sommet, il y a une semaine à Abuja, au Nigeria, l’organisation régionale a annoncé un délai de rétractation de six mois pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision après la date de leur départ officiel, fin janvier 2025. Il s’agira d’une « période de transition » qui durera jusqu’au « 29 juillet 2025 » afin de « maintenir les portes de la Cedeao ouvertes », selon le président de la Commission de la Cedeao. Mais selon les chefs d’État de l’AES, cette décision n’est « qu’une énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l’AES ». la suite après cette publicité Leur communiqué ajoute que « cette décision unilatérale ne saurait lier les pays de l’AES ». Ils avaient déjà indiqué avant le sommet que leur décision de quitter l’organisation était « irréversible ». Le brief. Les clefs de l'actualité africaine dans votre boite mail Chaque semaine, recevez les 5 infos de l'actualité africaine décryptées par nos journalistes. Image Votre e-mail S’inscrire Jeune Afrique utilise votre adresse e-mail afin de vous adresser des newsletters. Consultez notre politique de gestion des données personnelles Le communiqué signé du chef de la junte malienne, Assimi Goïta, dénonce également « des manœuvres de déstabilisation initiées par une poignée de chefs d’État qui imposent leur désidérata et des agendas étrangers » au sein de la Cedeao.

Le naira pourrait connaître des jours meilleurs en 2025, car les analystes prévoient des entrées de devises plus importantes au Nigeria ainsi qu’une baisse des importations d’essence et de nourriture l’année prochaine.

Le naira s’est apprécié vendredi face au dollar, gagnant 4 N pour clôturer à 1 541 N/$ contre 1 545 N/$ à la clôture de mercredi sur le marché des changes nigérian (NFEM), selon les données de la CBN. La monnaie locale s’est stabilisée à 1 660 N/$ sur le marché noir.

Zeal Akaraiwe, PDG de Graeme Blaque Advisory, a déclaré dans une interview avec BusinessDay que 2025 pourrait être un tournant pour le naira.

« Personnellement, je maintiens une vision optimiste de la trajectoire du naira et je pense que l’année pourrait marquer un tournant important, inversant bon nombre des défis qui ont pesé sur la monnaie ces dernières années », a déclaré Akaraiwe.

Il a déclaré que l’optimisme est soutenu par des améliorations notables de l’environnement macroéconomique du Nigeria.

Le naira a perdu environ 70 % de sa valeur face au dollar. En octobre, il a été déclaré la troisième monnaie la moins performante au monde, après la livre libanaise et le birr éthiopien. En fait, il a été l’une des pires devises au monde pendant une grande partie de l’année 2024.
Le mois dernier, la production pétrolière du Nigeria a rebondi à son plus haut niveau depuis avril 2021, atteignant 1,69 million de barils par jour (bpj), augmentant les perspectives d’augmentation des flux de pétrodollars.

En outre, le lancement du système électronique de mise en correspondance des changes (EFEMS) a été une autre victoire pour le naira, car il a permis de lutter contre la spéculation et d’améliorer la transparence sur le marché des changes du Nigeria.

Cependant, le marché noir s’est depuis déprécié après une appréciation initiale au cours de la semaine où l’EFEMS a commencé ses opérations.