Pétrole : Les prix augmentent
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté ce jeudi, les stocks de brut ayant chuté après que les raffineries américaines ont intensifié leur traitement et que les stocks d’essence ont diminué, signalant une demande plus forte.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 35 cents, soit 0,4 %, à 85,43 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 36 cents, soit 0,5%, à 82,47 dollars le baril.
Les stocks de brut américains ont chuté de 3,4 millions de barils à 445,1 millions de barils au cours de la semaine terminée le 5 juillet, dépassant de loin les attentes des analystes interrogés par Reuters qui tablaient sur une baisse de 1,3 million de barils.
Les stocks d’essence ont chuté de 2 millions de barils à 229,7 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 600 000 barils attendue par les analystes pendant la semaine de vacances du 4 juillet aux États-Unis.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a également maintenu ses prévisions d’une croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole en 2024 et l’année prochaine, affirmant mercredi qu’une croissance économique résiliente et le transport aérien soutiendraient la consommation de carburant pendant les mois d’été.
Les gains ont toutefois été limités en raison des perturbations d’approvisionnement dans les raffineries et les installations de production offshore causées par l’ouragan Beryl, qui ont été minimes.
Dans le même temps, les données sur l’inflation américaine attendues cette semaine comprennent l’indice des prix à la consommation jeudi et le rapport sur l’indice des prix à la production vendredi, qui pourraient tous deux donner le ton au marché.
Les attentes d’une baisse des taux de 25 points de base d’ici septembre ont augmenté à 74 %, contre environ 70 % mardi et 45 % il y a un mois, selon FedWatch du CME.
Des taux d’intérêt plus bas diminuent le coût des emprunts, ce qui peut stimuler l’activité économique et la demande de pétrole.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré mercredi que la banque centrale américaine prendrait des décisions en matière de taux d’intérêt « quand et comme » elles seront nécessaires, repoussant l’idée selon laquelle une baisse des taux en septembre pourrait être considérée comme un acte politique avant l’élection présidentielle de l’automne.