Production pétrolière : L'OPEP+ s'inquiète d'une nouvelle hausse - FINECO

Production pétrolière : L’OPEP+ s’inquiète d’une nouvelle hausse

Matière première : Le pétrole bondit ce lundi

L’Opep+ s’inquiète d’une nouvelle hausse de la production pétrolière américaine lorsque Donald Trump reviendra à la Maison Blanche, ont déclaré les délégués du groupe, car davantage de pétrole américain éroderait davantage la part de marché de l’Opep+ et entraverait les efforts du groupe de producteurs pour soutenir les prix.

L’OPEP+ pompe environ la moitié du pétrole mondial et a retardé plus tôt ce mois-ci un plan visant à augmenter la production jusqu’en avril.

Le groupe a prolongé certaines de ses réductions d’approvisionnement jusqu’à la fin 2026 en raison de la faible demande et de l’essor de la production des États-Unis et de certains autres producteurs non membres de l’OPEP+.

L’OPEP a pour habitude de sous-estimer les gains de production des États-Unis depuis le début du boom du pétrole de schiste, qui a vu les États-Unis devenir le premier producteur mondial de pétrole.

Les États-Unis produisent désormais un cinquième de l’approvisionnement mondial. Certains délégués sont désormais plus optimistes quant au pétrole américain et affirment que la raison en est Trump.

À la suite d’une élection centrée sur l’économie et le coût de la vie, l’équipe de transition de Trump a élaboré un vaste programme visant à déréglementer le secteur de l’énergie.

« Je pense qu’un retour de Trump est une bonne nouvelle pour l’industrie pétrolière, avec peut-être des politiques environnementales moins strictes », a déclaré un délégué d’un membre de l’OPEP+ allié des Etats-Unis.

« Mais nous pourrions voir une augmentation de la production aux États-Unis, ce qui n’est pas bon pour nous. »

Une nouvelle hausse de la production américaine entraverait les projets de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés comme la Russie de commencer à augmenter leur production à partir d’avril 2025 sans risquer une baisse des prix. Une baisse des prix porterait préjudice aux pays de l’OPEP+ qui dépendent des revenus pétroliers.