RDC : emprunt de 469 millions $ pour rembourser des sociétés pétrolières

Le Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) a approuvé le jeudi 8 mai 2025, un projet de loi autorisant le gouvernement à contracter un prêt syndiqué de 469 millions $ avec un consortium de banques commerciales opérant en RDC. L’objectif est de rembourser des dettes accumulées par l’Etat auprès des sociétés pétrolières, à la suite du blocage des prix des carburants, décidé par les autorités pour limiter leur hausse.
La mine de Kibali, située dans la province du Haut-Uélé en République démocratique du Congo (RDC), a produit 141 000 onces (soit 4 384,6 kg) d’or au premier trimestre 2025, selon le rapport trimestriel publié le 7 mai par Barrick Mining, opérateur du site.
Cette production est en recul de 16 % par rapport à la même période en 2024, où elle avait atteint 168 000 onces, et de 20,3 % par rapport au dernier trimestre 2024, qui s’était soldé par 177 000 onces.
Pour l’ensemble de l’année, Barrick table sur une production comprise entre 688 000 et 755 000 onces. Or, les résultats du premier trimestre restent inférieurs à la moyenne trimestrielle nécessaire pour atteindre cet objectif, estimée entre 172 000 et 188 750 onces.
Le groupe minier annonce toutefois « des teneurs plus élevées pour plus tard dans l’année, principalement grâce à l’exploitation souterraine ». Il ne précise toutefois pas si cela suffira à redresser la trajectoire et à atteindre les objectifs annuels.
En 2024, la production de Kibali avait déjà reculé de 10 % en raison d’une baisse des teneurs en or, atteignant 688 000 onces. Malgré ce repli, la contribution de la mine au chiffre d’affaires de Barrick avait augmenté de 30 %, à 316 millions de dollars. En tenant compte de la part de 45 % détenue par Barrick, le chiffre d’affaires global de Kibali est estimé à 702,2 millions de dollars.
Cette hausse s’explique par l’envolée des cours de l’or, qui se poursuit. Le 22 avril, le prix de l’once au comptant a franchi pour la première fois la barre des 3 500 dollars, porté par les tensions commerciales sino-américaines et les différends entre le président Donald Trump et la Réserve fédérale (FED). Selon une note publiée fin avril par JP Morgan, le prix de l’or pourrait dépasser les 4 000 dollars l’once en 2026.