Uemoa : la Bceao table sur une croissance de 6,3 % en 2025 - FINECO

Uemoa : la Bceao table sur une croissance de 6,3 % en 2025

Shanghai-Casablanca : China Eastern Airlines lance une liaison le 19 janvier Maroc : China Eastern Airlines lance une liaison Shanghai-Casablanca à partir du 19 janvier Le groupe China Eastern Airlines inaugurera le 19 janvier, via sa filiale Shanghai Airlines, une liaison aérienne entre Shanghai et Casablanca, rapportent des médias chinois. Le premier vol, au départ de Shanghai, renforcera dès le 19 janvier les liaisons aériennes entre les deux pays. De son côté, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé la reprise, dès le 20 janvier, de son vol direct Pékin-Casablanca, une desserte suspendue en raison de la pandémie de la Covid-19 en 2019. Les vols de RAM seront opérés à raison de trois fréquences hebdomadaires, par des appareils de type Boeing 787-9 Dreamliner d’une capacité de 302 sièges, dont 26 en classe affaires. China Eastern Airlines, basée à l’aéroport de Shanghai, cible principalement une clientèle de touristes et d’hommes d’affaires des deux pays. Avant cette compagnie, qui fait partie des trois plus grands transporteurs aériens de Chine, Shanghai Airlines avait annoncé le lancement, à partir du 19 janvier 2025, d’une nouvelle ligne directe reliant la ville de Shanghai, dans l’Est de la Chine, à Casablanca. Cette liaison sera assurée à raison de trois fréquences par semaine, les mardis, vendredis et dimanches.

Les perspectives économiques dans l’espace Uemoa demeurent favorables. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) table sur une croissance de 6,3 % en 2025. Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a tenu, le 20 décembre 2024, sa quatrième session ordinaire au titre de l’année 2024 dans les locaux de l’agence principale de la Bceao à Bamako. Selon un communiqué de l’institution bancaire reçu hier, cette rencontre a été l’occasion pour le Conseil d’aborder les perspectives économiques de l’Union.

«La croissance devrait rester dynamique dans les huit (08) pays de l’Union. Toutefois, la situation sécuritaire de la sous-région continue de peser globalement sur l’activité économique. Au titre du 3ème trimestre 2024, l’activité économique interne de l’Union fait ressortir une bonne tenue de la production industrielle, comparativement à la même période de l’année précédente, notamment en Côte d’Ivoire, au Niger et au Sénégal, à la faveur d’une bonne dynamique de production dans le secteur des activités extractives », précise-t-on.

Selon la même source, les échanges commerciaux de l’Union avec l’extérieur ont été caractérisés, comparativement au trimestre précédent, par une baisse des ventes et des achats respectivement de 5,0% et 1,2%. Par rapport à la même période de l’année 2023, les exportations de l’Union ont augmenté de 10,3%, tandis que les importations ont chuté de 11,0%. Ainsi, le déficit commercial s’est amélioré en glissement annuel, malgré son creusement par rapport au trimestre précédent.

S’agissant de l’exécution budgétaire de l’Union au 3ème trimestre 2024, elle a été marquée par une amélioration du recouvrement des recettes budgétaires globales, établies à 6112,4 mds, contre 5738,3 mds au troisième trimestre de l’année précédente, soit une progression de 6,5% en glissement annuel.

Selon la même source, les dépenses publiques se sont inscrites en hausse de 1134,7 mds, soit une augmentation de 15,0% en termes relatifs, par rapport au troisième trimestre de l’année 2023.

Au terme du troisième trimestre 2024, l’exécution budgétaire au sein des Etats membres de l’Uemoa indique que la position budgétaire globale de l’Union est restée déficitaire et en dégradation de 760,5 mds, par rapport au troisième trimestre de l’année 2023, pour se situer à -2071,2 mds. Sur la période sous revue, la situation monétaire, au niveau régional, fait ressortir une masse monétaire inscrite en retrait, voire restée au même niveau que l’année précédente et une évolution mitigée de ses contreparties.

En effet, la masse monétaire s’est repliée de 0,3% en glissement annuel, ce qui s’explique davantage par la contraction des avoirs extérieurs (-13,3%). Toutefois, les créances sur l’économie se sont confortées de 3,3%, avec un accroissement particulier des créances nettes sur l’administration centrale.