Transports et énergie: Le FODETE-CEDEAO annoncé pour 2024 - FINECO

Transports et énergie: Le FODETE-CEDEAO annoncé pour 2024

Fonds de développement et de financement des secteurs des transports et de l’énergie (FODETE),

La CEDEAO annonce son Fonds de développement et de financement des transports et de l’énergie (FODETE). Sédiko Douka, commissaire de l’organisation a fait l’annonce le jeudi, à l’ouverture du Forum d’investissement de la CEDEAO (EIF). 

Approuvée à Abuja, au Nigéria le 22 juin 2009, la création effective du FODETE-CEDEAO a connu de sérieux retards. Le projet a retrouvé une nouvelle vigueur dans le sillage des tensions régionales qui se sont exacerbées en 2020.

Selon M. Douka, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO soutiennent ce fonds. Le prélèvement d’une taxe sur les produits exportés par les pays membres pourra alimenté le fonds. Les cibles sont, les exportations agricoles, minières, ainsi que celles gazier et pétrolier. Alors que les découvertes d’importantes réserves se sont multipliées ces dernières années. 

<< Nous avons effectué des simulations approfondies basées sur les données de ces produits, et les résultats démontrent la capacité de mobiliser jusqu’à 450 millions de dollars américains par an >>, a déclaré Sédiko Douka, qui prenait la parole au nom du président de la Commission de la CEDEAO.

Le FODETE-CEDEAO permettra l’amélioration et au développement des infrastructures critiques. Egalement, il priorise les secteurs du transport et de l’énergie, essentiels pour la croissance économique et l’intégration régionales. La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est responsable de sa gestion. En effet, la BIDC va garantir une administration efficace et transparente. La banque basée à Lomé est le bras financier de la CEDEAO. Ses engagements ont atteint cette année 4 milliards de dollars. D’ailleurs, ils consacre 50% de ses financements à des projets d’infrastructures d’intégration, notamment dans les énergies et les transports. 

Cependant, rien n’a filtré si, les pays prennent un consensus régional. D’autant que certains ont été, ces derniers mois, exclus des différentes instances de décision et de réflexion. Pour le moment le taux de prélèvement est inconnu. 

“La création de ce Fonds est prévue pour la fin de l’année en cours. Bien que le processus soit toujours en cours,” a précisé le responsable nigérien.

Avec cette entité de financement, les autorités espèrent améliorer la connectivité et l’accès à une énergie fiable et abordable. D’autre part, ils comptent attirer des investissements supplémentaires dans ces secteurs vitaux.

Alors que les besoins régionaux s’accroissent, le déficit de financement s’est également porté à des niveaux jamais égalés. Il s’agit donc de combler un déficit d’investissement. Etant donné que ce déficit est estimé à 12 milliards de dollars par an.