Devise : Le naira gagne du terrain sur le marché noir

Le naira a enregistré des gains sur le marché parallèle, également appelé marché noir, alors que la nouvelle règle de change (FX) de la Banque centrale du Nigeria (CBN) est entrée en vigueur lundi 1er juillet.

Sur le marché noir, le naira a gagné 0,66% alors que le dollar était coté à 1 510 N contre 1 520 N coté vendredi, selon les données recueillies auprès des commerçants de rue et de certaines plateformes de collecte de données en ligne.

L’un des traders a déclaré que cette hausse était due à une modération de la demande de dollars de la part des utilisateurs finaux dans un contexte d’amélioration de l’offre. Il n’était toutefois pas sûr de la durabilité de cette hausse.

La CBN a annoncé mercredi dernier la suppression de son portail du système de vérification des prix (PVS), à compter du 1er juillet 2024. Cette décision intervient à la lumière des récents développements sur le marché des changes nigérian.
L’annonce a été faite par le biais d’une circulaire publiée par WJ Kanya, directeur par intérim du département du commerce et des changes, faisant référence à la circulaire précédente datée du 17 août 2023, intitulée « Mise en service du portail du système de vérification des prix de la Banque centrale du Nigéria ».

Le portail du système de vérification des prix est une plateforme en ligne mise en place par la CBN pour garantir que les prix des biens et services destinés aux transactions de change sont vérifiés avec précision. Il vise à éviter la surfacturation et la sous-facturation, garantissant ainsi une tarification équitable dans les activités d’importation et d’exportation du Nigéria.

Avec cette nouvelle directive, toutes les demandes de formulaire « M » seront désormais validées sans qu’il soit nécessaire de produire un rapport de vérification des prix à partir du portail PVS. La circulaire stipule explicitement que le rapport de vérification des prix n’est plus une exigence pour remplir un formulaire « M ».

Ce changement de politique vise à rationaliser les processus pour les banques agréées et le grand public, allégeant ainsi potentiellement la charge procédurale associée aux transactions de change.