Mali : la loi de finances pour l’exercice 2025 adoptée - FINECO

Mali : la loi de finances pour l’exercice 2025 adoptée

Il prévoit une hausse de 10,93 % des recettes par rapport à l’année précédente à 2648,9 milliards FCFA (4,5 milliards $) contre une progression de 5,18 % des dépenses à 3229,8 milliards FCFA (environ 5,5 milliards $).

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou, le Conseil des Ministres a adopté, le 18 Septembre 2024, un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice 2025. Il prévoit une hausse de 10,93 % des recettes par rapport à l’année précédente à 2648,9 milliards FCFA (4,5 milliards $) contre une progression de 5,18 % des dépenses à 3229,8 milliards FCFA (environ 5,5 milliards $).

« Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2025 est préparé en application de la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de Finances. Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2025 s’élèvent à 2 648,900 milliards de francs CFA contre 2 387,872 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2024, soit une augmentation de 261,028 milliards de francs CFA correspondant à une hausse de 10,93% », précise le Conseil des Ministres.

Le déficit budgétaire est donc passé de 682,8 milliards FCFA dans la Loi de finances rectifiée 2024 à environ 581 milliards FCFA dans le nouveau projet, soit une réduction de 14,92 %. Selon les prévisions du gouvernement malien, le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,6 % du PIB en 2025 contre 3,7 % en 2023.

« Il reste entendu qu’à moyen terme, la politique budgétaire s’inscrirait dans la dynamique de revenir progressivement au critère de convergence communautaire de l’UEMOA de 3% à l’horizon 2026 », a expliqué Alousséni Sanou , ministre de l’Economie et des Finances, lors des travaux de processus budgétaire, plus tôt cette année.

Pour rappel, la croissance économique du Mali devrait s’établir à 4,7 % en 2024 et 5,3 % en 2025, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD). Elle est notamment portée par l’exploitation de l’or, le démarrage prochain de la production de lithium et la relance du secteur textile.