Extension de réseau ferroviaire : Le Kenya se tourne vers les obligations Panda

Le Kenya a lancé un processus pour émettre sa toute première obligation Panda sur le marché financier chinois, selon des propos attribués par la presse locale au Directeur général du Trésor public, John Mbadi. Les fonds devraient servir à l’extension sur 475 km du réseau ferroviaire à écartement standard (SGR) vers l’Ouganda, un projet retardé depuis quelques années par manque de financement.

Le Kenya s’apprête à débuter d’ici décembre la construction de la ligne ferroviaire à écartement standard Naivasha-Malaba, d’un coût de 4,5 milliards de dollars. Ce projet marque une avancée majeure dans le projet du pays visant à achever un corridor ferroviaire à grande vitesse reliant le port de Mombasa à la ville frontalière ougandaise de Malaba.

Philip Mainga, directeur général de la Kenya Railways Corporation, a confirmé l’achèvement des travaux préliminaires de la ligne ferroviaire à écartement standard, connus sous les noms de Phase 2B (Naivasha-Kisumu) et Phase 2C (Kisumu-Malaba).

Cette extension de 475 kilomètres s’appuiera sur la ligne existante de 553 km entre Mombasa et le dépôt intérieur de conteneurs de Naivasha, améliorant ainsi la connectivité régionale et le commerce transfrontalier.

« Nous avons déjà identifié le tracé et les personnes à indemniser le long du corridor », a déclaré M. Mainga. « Nos agents sont sur le terrain et nous prévoyons de finaliser l’étude d’impact environnemental d’ici le début du mois prochain. »

Il a fait ces remarques mardi lors de la commémoration du huitième anniversaire du SGR au terminus de Nairobi, où les responsables ont souligné les étapes franchies par le projet ferroviaire financé par la Chine.