Tchad : Le FMI approuve un accord de prêt de 625 millions $ - FINECO Tchad : Le FMI approuve un accord de prêt de 625 millions $ - FINECO

Tchad : Le FMI approuve un accord de prêt de 625 millions $

Tchad : Le FMI approuve un accord de prêt de 625 millions $

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un programme de prêt de 625 millions de dollars en faveur du Tchad sur une période de quatre ans, comprenant un décaissement immédiat de 38,5 millions de dollars, a annoncé vendredi l’institution dans un communiqué.

 Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui un accord FEC de 48 mois en faveur du Tchad, d’un montant de 455,65 millions de DTS (environ 625 millions de dollars, soit 325 % de la quote-part du pays), afin de soutenir les réformes économiques et structurelles des autorités et de répondre aux besoins prolongés de la balance des paiements du pays. La décision du Conseil d’administration autorise un premier décaissement immédiat de 28,04 millions de DTS (environ 38,5 millions de dollars).

Le nouvel accord soutient les objectifs du Plan national de développement 2025-2030 des autorités à travers trois piliers principaux. Premièrement, il visera à assurer une politique budgétaire durable et à créer un espace budgétaire pour financer des projets de développement clés. Deuxièmement, le programme vise à soutenir les objectifs d’inclusion des autorités, notamment par une augmentation des dépenses sociales ciblées pour améliorer les résultats de développement. Troisièmement, le programme contribuera à l’amélioration de la gouvernance et du climat des affaires afin de créer les conditions d’une croissance économique plus équilibrée et plus forte. Le programme contribuera également à l’effort régional visant à assurer la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en répondant aux besoins de financement de la balance des paiements du Tchad à un moment où le pays est confronté à d’importantes pressions financières dues à la volatilité accrue des prix du pétrole, à un afflux sans précédent de réfugiés et à des crises de sécurité alimentaire, dans un contexte de diminution du soutien des donateurs et de restriction continue des financements.