Financement : La Côte d’Ivoire obtient 1,3 milliard de dollars du FMI - FINECO

Financement : La Côte d’Ivoire obtient 1,3 milliard de dollars du FMI

Résilience et la durabilité : La Côte d’Ivoire obtient 1,3 milliard de dollars du FMI

Le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de 30 mois au titre de la FRD en faveur de la Côte d’Ivoire pour un montant d’environ 1,3 milliard de dollars, équivaut à 975,6 millions de DTS. Cet accord prévoit 150 % de la quote-part de la Côte d’Ivoire.

Le conseil d’administration du FMI a validé un accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur de la Côte d’Ivoire pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Les revues de cet accord seront menées parallèlement à celles des accords au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvés en mai 2023 (pour un montant d’environ 2 601,6 millions de DTS, soit 400 % de la quote-part). Les accords appuient le programme économique des pouvoirs publics pour la période 2023–26, qui vise à faire entrer la Côte d’Ivoire dans la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire en préservant la stabilité macroéconomique et en menant une transformation structurelle de l’économie.

À l’issue des débats du conseil d’administration, Kenji Okamura, président par intérim et directeur général adjoint, a déclaré que la Côte d’Ivoire est un pays très exposé au changement climatique, principalement en raison de l’augmentation des températures et du niveau de la mer, ainsi que les perturbations du régime des pluies. Les vulnérabilités économiques au changement climatique sont exacerbées par la forte dépendance du pays à l’égard de l’agriculture et par la concentration des activités industrielles et de services dans les zones côtières, tandis que les émissions de gaz à effet de serre augmentent, bien qu’à partir de niveaux faibles.

« La lutte contre l’impact du changement climatique est une priorité essentielle pour le pays, comme en témoignent son Plan national de développement et ses multiples stratégies et plans nationaux, y compris le rôle prédominant de la Côte d’Ivoire dans l’organisation de la 15e conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en 2022. Le pays a identifié des politiques prioritaires d’atténuation et d’adaptation pour accroître la résilience climatique dans ses contributions déterminées au niveau national (CDN) », a-t-il indiqué.

Fondées sur des diagnostics solides, les réformes menées dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) s’articulent autour de six piliers visant à relever les principaux défis liés au changement climatique. Il s’agit notamment d’intégrer les considérations climatiques dans les principaux aspects de la gestion des finances publiques, de renforcer la gouvernance des politiques climatiques, de consolider les mesures de sauvegarde pour le secteur agricole, de créer un cadre pour le financement vert et durable, de renforcer la résilience aux risques climatiques et de contrôler et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sur ce dernier point, les autorités se sont engagées à élaborer une stratégie de taxation carbone qui, avec d’autres engagements, devraient également créer des synergies avec des politiques clés dans le cadre des accords du MEDC/FEC, telle que l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures.