Projet de Gazoduc transsaharien : signature de trois documents cruciaux

La 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du  Projet de Gazoduc transsaharien (TSGP) s’est tenue le mardi 11 février 2025 au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal à Alger. A l’occasion, trois documents cruciaux ont été paraphés.

Le Gazoduc Transsaharien est un projet phare visant à relier les réserves gazières du Nigeria à l’Algérie, en traversant le Niger. Il permettra d’exporter du gaz naturel vers l’Europe et d’autres marchés internationaux, renforçant ainsi la sécurité énergétique des pays concernés. Ce projet est d’une longueur estimée à plus de 4 000 km. Selon Sahabi Oumarou, ministre nigérien du Pétrole, « ce gazoduc est une opportunité unique pour stimuler notre économie et créer des emplois ».

Pour sa part, Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, « le TSGP renforcera notre capacité à répondre à la demande croissante en gaz naturel, tout en consolidant nos relations avec nos voisins africains ». Selon les informations, Le TSGP ne se limite pas à un simple projet énergétique. Il symbolise une coopération renforcée entre les trois pays, ouvrant la voie à une intégration économique et politique accrue en Afrique de l’Ouest et du Nord.

Par ailleurs, les trois documents signés sont entre autres, le contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité visant à actualiser les données techniques et économiques du projet. Ce contrat a été signé par les ministres de l’Énergie des trois pays. Ensuite le contrat de compensation visant à actualiser les données techniques et économiques du projet a été signé par les PDG des sociétés énergétiques nationales (Sonatrach pour l’Algérie, NNPC pour le Nigeria et SONIDEP pour le Niger). Enfin, l’accord de non-divulgation (NDA) destiné à protéger les informations sensibles liées au projet. A en croire le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, « ces accords marquent une avancée significative dans la concrétisation de ce projet continental ».